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De ronces et d'épines

Sous le buisson de ronces et d'épines
En position d’attente – sensuellement enchevêtré dans le lierre
Je sens ta présence – ton souffle dans mes cheveux

Tout le monde se cache pour le moment
Attendant le passage des cavaliers en feu
Ils doivent traverser le parking du silence

Il y a cet hôtel sur la route, avec sa façade rouge cassis, ses grandes baies vitrées qui offrent aux passants nos ébats, les draps enroulés pour fumer. J'y ai vu tant d'ombres du passé, tant de corps mélangés.

En été, on a de quoi choisir, mais on préfère les chambres exposées à tous les autres endroits, et la sueur sous la clim à tous les autres bois.

J’ai mis un collant pour te séduire – la transparence
Et sur ma peau, j’ai gravé des incantations magiques
Des traces misérables et glorieuses

Et le démon plante des roses en hiver

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